tunnel de lave réunion

Top 6 des tunnels de lave à découvrir à la Réunion

Tunnel de lave Réunion

Avec deux massifs volcaniques, le Piton des Neiges et le Piton de la Fournaise, l’île de la Réunion propose de nombreuses visites de tunnels de lave. Afin de profiter au mieux de ce spectacle géologique, il est conseillé de partir avec un guide. Il vous fournit le matériel nécessaire et vous fait  partager sa passion et ses connaissances. Vivez une avancée hors du temps où juste quelques puits de lumière et gouttes d’eau viennent troubler le calme. Découvrez le top 6 des tunnels de lave de la Réunion.

 

Coulée 2004, le plus long tunnel de l’île

 tunnel de lave de la coulée de 2004

C’est le tunnel emblématique de l’île de la Réunion. Populaire pour ses 6.5 km de longueur, et ses 350 mètres de dénivelé, le tunnel de la coulée 2004 est le plus visité de l’île. Situé à Sainte-Rose, il est découvert en 2005 et présente l’avantage d’un accès facile. Idéal pour une sortie en famille, 2 à 3 heures peuvent suffire pour découvrir un intérieur de stalactites, stalagmites, rivières de lave figée. Les couleurs chocolat et gris métallisé y sont majoritaires. Il détient aussi le record du plus long tronçon aveugle (1 400 mètres sans aucune entrée de lumière).

Tunnel de la « Caverne des gendarmes »

Situé à Saint-Philippe et peu fréquenté, ce parcours joint la marche à la spéléologie. En effet, une balade d’environ 45 minutes en forêt est nécessaire pour y accéder. Mais cette entrée en matière permet d’apprendre sur l’écosystème, la faune et la flore réunionnaise, ainsi que sur la vanille. Formé lors de l’éruption de 1776, il offre un sol de couleur rouge, obtenu par oxydation. À prévoir quelques passages à faire à genoux pour ceux qui souhaitent passer « la Renaissance ».

Tunnel de la coulée de 1998, ou Kapor

Ce tunnel se situe dans la partie haute de l’enclos du Piton de la Fournaise. Il faut compter une journée d’activité. Il nécessite une journée de marche la dernière salle de la grotte. Pour autant, cette avancée n’est pas compliquée, elle demande 350 mètres de dénivelé, mais en positif, ce qui est peu sur plusieurs heures de marche. La visite se fait un peu plus rapidement que les autres pour profiter de l’ensemble du spectacle. Le tunnel en lui-même mesure 500 mètres où vous pourrez admirer stalagmites et stalactites, mais aussi le sol rouge d’oxydation.

Tunnel de lave des lichens

volcan tunnel lave réunion

Situé lui aussi, à Sainte-Rose, il est découvert en 1998, et est resté intact depuis. Les guides parlent d’un univers à la « Charlie et la chocolaterie ». Très peu fréquenté, car régulièrement en phase de gonflement, les représentations géologiques y sont géantes. Il est classé parmi les plus beaux de la Réunion. Impliquant une marche d’accès de 500 mètres environ, il demande un minimum de sportivité, car les passages à genoux voire en position allongée y sont récurrents. Il reste difficile d’accès pour les spéléologues en herbe.

Tunnel du Brûlé, tunnel Citrons-Galets

Née de l’éruption de 1800, et succédant à celles de 1774 et 1776, la coulée mesure 5 km, et va jusqu’à la mer. La plage du Tremblet, avec son sable noir, en porte encore les marques. Comme les autres coulées de lave, elle est de type pahoehoe, c’est-à-dire que c’est le refroidissement de ses parois qui a engendré la création du tunnel. Les différences de hauteurs de lave donnent un résultat appelé « banquettes de lave ». À l’instar des autres tunnels, le sol y est recouvert de « gratons » ou de plaques de lave solidifiée. En 1995, lors de nouveaux relevés topographiques, on y a découvert un graffiti datant de 1952, prouvant ainsi que le tronçon était déjà connu à cette époque.

Tunnel du Bassin Bleu

Tunnel de lave datant du Piton des Neiges, le tunnel dit « du Bassin Bleu » se trouve près du lagon, sur la partie ouest de l’île, à l’Eperon vers Saint-Gilles les Hauts. Âgé de 450 000 ans, il est à l’origine de la création de l’île elle-même et mesure 500 mètres de long. Mais attention ce tunnel ne peut se visiter toute l’année car il abrite des Salanganes de Mascareignes, petites hirondelles peï). Une grande salle clôture la visite, il attire par sa forte production de magnésite blanche, phénomène relativement rare et qui permet aux parois de varier entre la couleur ocre et noire. À noter qu’il débute proche du lac dit « Bassin Bleu » qui est de couleur verdâtre !

Si vous souhaitez un autre type d’activité, nous vous proposons un top 10 des activités à faire à la Réunion !

 

tunnel de lave location saisonniere pour aller voir le tunnel de lave 2004

Histoire de la Réunion : de la découverte des tunnels de lave à aujourd’hui

Si les tunnels de lave représentent l’attraction principale des touristes, mais également des résidents réunionnais, il n’en demeure pas moins que l’accès à ces sites reste récent. Alors que l’activité volcanique est à la base de la création-même de l’île, la récupération des informations ne date que de la fin du XXᵉ siècle. Les visites ouvertes au public, quant à elles, sont réellement apparues depuis 2006.

Un peu d’histoire

coulée tunnel de lave

Il y a bien longtemps…

C’est le Tunnel du bassin Bleu qui est à l’origine de la création de l’île de la Réunion. Estimé à 450 000 ans d’âge, il se trouve sur le Piton de Neiges. On sait également que c’est autour de 2 800 avant J.C. que l’Enclos Fouqué (au moins en grande partie) voit le jour.

Si les éruptions du Piton de la Fournaise sont très majoritairement effusives (laves fluides issues d’un point chaud), on sait néanmoins que certaines de type explosif ont eu lieu au XVIIème siècle.

Mais c’est à partir du début du XVIIIème (en 1703 exactement) que l’on commence vraiment à recenser les différentes étapes de l’histoire éruptive réunionnaise.

Les données se précisent

Les années 1774 et 1776 resteront célèbres laissant la Caverne des Gendarmes sur leur passage.

Au cours du XXème siècle, 72 éruptions principales sont répertoriées. En 1972, un lac de lave se forme au cratère de Dolomieu. Le Piton de la Fournaise enregistre, quant à lui, des activités sismiques en 1977, 1981, 1986 et 1988 avec la formation du Piton Kapor, notamment.

1998 marque l’épisode sismique le plus long à l’époque. Après 6 mois de calme, il s’active le 9 mars 1998 pour 6 mois d’éruption ininterrompue. Il en coulera 60 millions de m3 de lave. Mais il est vite rattrapé par l’éruption du Piton Tremblet qui rejette 220 millions de m3 de lave en plus de 6 mois d’activité.

C’est en 1980 que l’activité prend son essor

coulée 2004 lave

1980, un tournant dans le suivi des données

Dès 1936, Alfred Lacroix demande la création d’un observatoire volcanologique. Mais il faudra l’éruption Hors Enclos en 1977 et la quasi-destruction du village de Sainte-Rose pour que le Centre national de la recherche scientifique suive ses conseils. Cet observatoire, opérationnel dès 1979, voit officiellement le jour en 1980. L’OVPF (Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise) est désormais capable de suivre et transmettre les données en temps réel.

Puis, les tunnels de lave s’ouvrent au grand public

C’est à partir des années 80 que la Réunion commence à proposer la découverte de ces tunnels. En alliant la spéléologie au canyoning, elle lance alors une nouvelle offre d’activité. Ce sont les résidents les premiers conquis. En effet, encore en 2018, ils comptabilisent, à eux seuls, quelque 11 millions d’excursions annuelles.

Chaque année, plus de 500 000 visiteurs extérieurs, dont 90% de vacanciers, viennent s’y ajouter.

La grande majorité (80 %) d’entre eux arrive de métropole et consacre, en moyenne, plus de 10 % de son budget vacances dans les visites de sites touristiques et particulièrement les excursions.

Il est aujourd’hui reconnu que les spécificités de l’île, à savoir le partage entre des sites à contempler mais aussi la pratique d‘activités intenses font d’elle une destination de choix.

La visite des tunnels de lave de nos jours

visite du tunnel de lave de la coulée de 2004

Une évolution permanente

La « petite » dernière est la Coulée 2004 à Sainte-Rose. C’est la plus récente des excursions proposées. Découvert en 2005, ce tunnel est le plus long de l’île (6 km) mais surtout, il est très facile d’accès. Il est, aujourd’hui, le tunnel le plus visité de l’île.

Aujourd’hui, le Piton de la Fournaise est le lieu le plus demandé de l’île avec 400 000 visiteurs annuels. Le sentier pour y accéder, la Grande Caldera, en traversant le désert lunaire, est une curiosité à lui seul.

La visite des tunnels de lave de nos jours

Le développement de ces visites donne un caractère sportif et exceptionnel à la Réunion. C’est en effet, sur cette île, que l’on retrouve une des plus grandes densités de sites volcanologiques actifs.

Astuce pour visiter autrement : la Cité du Volcan, à Bourg-Murat explique de manière pédagogique et ludique l’activité volcanique. Son animation 4D est un incontournable de sa visite.

Pour aller plus loin, consultez notre article : Tunnels de lave : Vivez une expérience unique à la Réunion

tunnel de lave réunion

Tunnels de lave : Vivez une expérience unique à la réunion

L’ Île de la Réunion, une expérience unique

Les tunnels de lave sur Terre

coulée tunnel de lave

Dans le monde, seuls une vingtaine de sites de tunnels de lave sont visitables. Les trois points principaux sont Hawaï (dans l’océan pacifique nord), Lanzarote (aux Canaries, dans l’océan atlantique), et bien sûr l’Île de la Réunion (océan indien) avec une dizaine de sites différents.

Rouge ou grise ?

Deux grands types d’éruption volcanique existent : rouges et grises. Pourquoi ? Cela dépend du type de magma qui s’en échappe. Les éruptions dites « rouges » comme sur l’Île de la Réunion sont effusives tandis que les « grises » sont explosives donc beaucoup plus dangereuses et destructrice. La lave des volcans « effusifs » est moins visqueuse donc plus rapide, plus coulante. Le nom vient tout naturellement de la couleur des laves fluides pour les rouges et des cendres grises pour les autres.

Formation du tunnel

La coulée de lave se refroidit au contact de la terre et de l’air, ou même encore de l’eau. Mais, son cœur, lui, continue à couler tandis que les bords se refroidissent et se rejoignent par le haut. C’est ainsi que se forment des tubes, que l’on appelle les tunnels de lave.

La coulée de lave 2004

Un peu d’histoire…

C’est en août que commence l’histoire de la coulée 2004. Jusqu’au 3 octobre, elle n’aura cessé de dévaler le flanc du volcan, puis d’atteindre la route nationale, et enfin se jeter dans l’océan depuis les falaises, offrant un spectacle hors du commun. Une fissure dans le cratère de Dolomieu à 1 900 mètres d’altitude donne naissance à l’épisode connu comme le « vendredi 13 ». Un panache de cendres (caractéristiques des éruptions magmato-phréatiques) donne naissance à des cônes.

Le plus long de la Réunion

tunnel de lave réunion spéléo volcan

Le tunnel de la coulée 2004 est le plus long connu à ce jour à La Réunion. Il a été découvert par Patrick Pegoud en 2005, puis exploré par des spéléologues. Les relevés pointent 6.5 km de longueur, il détient le record du plus fort dénivelé, 350 mètres. On y trouve aussi le plus long tronçon aveugle, 1 400 mètres sans le moindre regard.

Un tunnel de surprises

L’intérieur regorge de curiosités naturelles, banquette de lave, rivière de lave, stalagmites et stalactites, « gratons », le tout recouvert de peintures vitrifiées dirait-on. La lave se fige au contact de l’oxygène. Les troncs d’arbres calcinés laissent place à des barils-périmorphose. Vous y découvrirez les formes laissées par le plissement de la lave.

À la sortie, vous admirez le travail de la végétation. Après 10 ans, la nature reprenait déjà ses droits : lichen, humus, fougères.

coulée 2004

Des couleurs incroyables

Les parois et plafonds sont d’une fabuleuse couleur chocolat, expliquée par la vitrification du basalte. Le gris métallisé y est également très répandu. Les éclaboussures, elles, sont plutôt verdâtres, phénomène dû à la présence de silice.

Le salon rouge, plus protégé que les autres sites, doit sa couleur à la présence d’oxygène plus importante lors de l’éruption, car situé près de la fissure ouverte, il a donc refroidi plus lentement.

Visiter ces merveilles de la nature

volcan tunnel lave réunion

Une activité pour tous

Sur la commune de Sainte-Rose, dans le Grand Brûlé, la visite de la coulée 2004 est une activité pour tous, en famille ou entre amis, sportifs ou pas. Vous choisissez la formule qui vous convient le plus. Découverte, traversée ou sportive, prenez la formule adaptée à votre groupe et à votre niveau. Prévoyez plusieurs heures (2 à 3 minimum), les passages délicats sont facultatifs, et seuls quelques mètres demandent de se mettre à genoux. Le reste se fait en marche normale.

Visite guidée en toute sécurité

tunnel de lave visite guidée réunion

Nous vous conseillons de suivre un guide et de choisir un groupe inférieur à dix personnes.

Soucieux de vous transmettre son savoir et sa passion, votre guide vous fait profiter de plus amples moments d’observations personnalisées, explications géologiques dans une ambiance conviviale. Muni de toutes les protections nécessaires et matériel utile, vous êtes aussi sensibilisé au respect des lieux et à leur fragilité. Il vous indique à l’avance ce que vous devez prévoir : boisson, chaussures de marche, tenue de rechange (intérieur chaud et humide), sans oublier l’appareil photo.

Pour profiter un max de votre séjour à la Réunion et en découvrir toutes ses merveilles nous vous proposons un top 10 des activités insolites à faire à la Réunion

Vus pouvez également réserver votre excursion en tunnel de lave ici !

tunnels de lave réunion

Top 10 des activités insolites à faire à la Réunion

1 –  Le tunnel de lave de la coulée de 2004

Insolite, cette visite, en mode classique ou sport, allie aventure et spéléologie. Lors des éruptions du Piton de la Fournaise, la lave se refroidit au contact de l’air et du sol tandis que son cœur continue sa coulée vers la mer. Pénétrez dans ces tubes et découvrez les entrailles de la terre. Les soirs de pleine lune, profitez des concerts uniques en leur genre.

Pour réserver une excursion dans les tunnels de lave c’est par ici : Je réserve mon activité

2- Observez les baleines ou les dauphins

baleine la réunion

Tout au long de l’année, les dauphins peuplent les côtes réunionnaises, mais c’est en hiver austral que les baleines à bosse viennent donner naissance à leurs petits dans l’océan indien. Observez-les soit du littoral ouest (le Cap Lahoussaye), soit depuis la mer si vous préférez la promenade en bateau. Les plus aventuriers choisiront de nager directement avec eux. Autre option, le parapente qui offre une vue aérienne.

3- Randonnée au cirque de Mafate

cirque de mafate réunion

Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le cirque de Mafate est accessible à pied après un ou deux jours de marche. Plusieurs itinéraires existent, conjuguant tous des paysages époustouflants, mais variant le niveau de difficultés, que vous pourrez adapter à vos capacités. La randonnée la plus appréciée est celle partant au col des Bœufs, avec une distance de 5.8 km.

4- Le Piton de la Fournaise

piton de la fournaise réunion

Contemplez-le, mais si vous êtes randonneur, escaladez-le ! Traversez la Plaine des Sables et son incroyable paysage lunaire. 11 km de marche vous hissent à 2 632 mètres. Prévoyez 5 heures d’efforts, et n’hésitez pas à partir très tôt pour éviter le brouillard arrivé au sommet. Une fois arrivé, admirez le cratère de Dolomieu. Un guide vous permet d’en profiter hors des sentiers battus.

5- Visiter le village de Hell-Bourg

hell bourg réunion

Label du plus beau village de France, Hell-Bourg est connu pour les vertus thérapeutiques de ses sources. La Villa créole renvoie à l’époque coloniale, en plein jardin tropical tandis que Trou de Fer présente la plus haute chute d’eau du territoire français. Cimetière paysager, Musée des musiques et instruments de l’océan indien, ou encore les anciens thermes de Salazie, nombreuses sont les attractions de ce petit village.

6- Assister à une éruption du Piton de la Fournaise

éruption piton de la fournaise réunion

L’éruption est visible depuis le chemin menant au Piton de bois vert, à l’enclos Fouqué. Les autorités en sécurisent les accès. Phénomène se produisant tous les 18 mois environ, ce spectacle rivalise de beauté. La force du feu émet des jaillissements de lumière et de flammes allant jusqu’à 250 mètres de haut et émettant jusqu’à 60 m3/s de lave aux premiers instants de l’éruption.

7- Descendre le Maïdo

Le VTT ou le quadbike sont de belles alternatives à la randonnée pédestre. Quittant la vue sur le Mafate, vous pédalez sur 35 km pour descendre 2 200 mètres de dénivelé ! Vous profitez tout de même des merveilleux écosystèmes et paysages lunaires. Vous voyez défiler la forêt des Tamarins et traversez les champs de canne à sucre et de petits villages. Débutants ou confirmés, vous pouvez vous faire accompagner de guides.

8- S’essayer au canyoning

canyoning réunion

C’est la forme de cône volcanique de l’île, l’érosion et le climat tropical qui confèrent à l’île ces 300 canyons. Une marche amène au point de la rivière que vous allez ensuite descendre par diverses techniques : rappels, toboggan, tyroliennes. Fleur Jaune, Bras Rouge, Trou Blanc et bien d’autres sites vous attendent. Là encore, quel que soit votre niveau, sportif ou non, faites-vous accompagner d’un guide et profitez du paysage.

9- Survoler la Réunion en hélicoptère

helicoptère cayenne hélirando mafate

Depuis Saint-Gilles, décollez à bord d’un hélicoptère et vivez la Réunion à 360°. Admirez-la, savourez la vue plongeante sur le cratère du Piton de la Fournaise, réévaluez le cirque de Mafate et embrassez toutes les beautés de l’île en une seule excursion aérienne. Découvrez d’un nouvel angle les rivières, les cascades, le lagon turquoise et ses récifs coralliens.

10- Nager dans le lagon de L’Ermitage

lagon saint gilles réunion

Enfilez masque et tuba, et plongez ! Situé sur la côte ouest, devant la barrière de corail qui empêche le passage des requins, le lagon propose une baignade entièrement sécurisée. Côtoyez une multitude de petits poissons exotiques, mais aussi les dauphins ou encore les baleines elles-mêmes ! Les équipements de plongée vous permettent de profiter totalement de la beauté des fonds marins.

 

vanille de la réunion

La vanille à la Réunion

Informations sur la vanille de la Réunion

La vanille est l’une des fiertés de l’île de la Réunion. L’essentielle de la production se trouve dans le sud et l’est de l’île de la Réunion.

La vanille fut découverte début du 16ème siècle en Amérique du sud par les conquérants espagnols. Les Aztèques utilisaient la vanille pour aromatiser leurs boissons de cacao.

C’est en 1819, le 26 juin, qu’elle fait son apparition à la Réunion. Elle est arrivée sur l’île en trois temps et de trois lieux différents (Manille, Mexique, Cayenne). Elle fleurie d’abord dans les jardins de Bourbon comme plante ornementale. C’est en 1822, soit trois années plus tard, qu’elle fait son apparition officielle en provenance du Mexique. Mais si la vanille, dans ces différents lieux d’origine, donne de belles et nombreuses gousses, très peu de ces précieux bâtonnets apparaissent sur les plants ramenés à Bourbon (l’île de la Réunion actuelle). Ce n’est qu’au milieu du 19ème siècle que les scientifiques découvrent qu’il faut un agent fertilisateur extérieur. Des abeilles du genre Euglossines ou Melipones ou oiseaux mouche. Mais ces insectes ou oiseaux ne sont malheureusement pas présent sur l’île de la Réunion.

Edmond ALBIUS

En 1841, Edmond ALBIUS est un jeune esclave qui fut adopté par monsieur Beaumont BELLIER grand propriétaire terrien de l’Est de l’île passionné de botanique. Et ce jeune garçon fait une découverte qui va révolutionner le monde de la vanille. Edmond suit son « père », lui aussi passionné pour la botanique et c’est à force d’observations, d’écoutes (il ne savait bien sûr ni lire ni écrire) qu’il acquière de belles connaissances. Et c’est à l’âge de 12 ans qu’il découvre une technique pour féconder la fleure de vanille. A l’aide d’une épine d’acacia il roule la cloison mobile qui sépare les étamines des stigmates et met en contact ces deux éléments. Voila la fécondation est faite. En 1981 une stèle a été érigée en son honneur, sur le lieux de sa naissance à Bellevue, près de Sainte Suzanne. De nos jours le processus est toujours le même.

Chaque saisons, des dizaines de producteurs et d’employés sillonnent les plantations traditionnelles de vanille pour « marier » les fleurs de cette plante précieuse. « Marier » c’est le nom donné au geste qui permet de féconder la vanille. Ce même geste qu’ Edmond Albius fit pour la première fois en 1841. Une personne expérimentée peut « marier » 1000 à 1500 fleurs en une journée!

La vanille, une orchidée

La vanille est une orchidée liane. A la Réunion les pieds de vanille sont sur des tuteurs artificiels ou bien le long de tronc d’arbres en sous-bois. Car cette orchidée comme beaucoup d’orchidées a besoin de chaleur et d’humidité. Elle peut atteindre une hauteur de 25 mètres il faudra alors lui faire faire plusieurs aller-retours sur le tronc pour que la liane ne monte pas trop haut et ainsi faciliter la manipulation. Il existe 100 espèces de vanille mais 2 ou 3 sont cultivées pour la production de gousses. A la Réunion c’est la « vanille planiforia » ou « vanille fragrans » plus connue sous le nom de vanille Bourbon.

Les années 30 furent l’âge d’or de la vanille de l’île de la Réunion. 1200 tonnes soit les ¾ de la production mondiale. De nos jours, Madagascar est le premier pays producteur de vanille avec 1500 tonnes par an. Mais quelques nouveaux points de production apparaissent. L’Indonésie, l’Inde, la Papouasie Nouvelle Guinée par exemple. Cependant, « la Vanille de la Réunion » reste un label de très grande qualité. En raison des cyclones successifs engendrant de mauvaises récoltes à Madagascar, le prix de cet épice ne cesse d’augmenter ces dernières années. Elle est devenue la seconde « épice » la plus chère au monde derrière le safran et avant la cardamome. En 2013, le kilo de gousses de vanille se vendait moins de 53 euros. En 2017 il atteint 500 euros le kilo. A Madagascar la vanille ne se trouve plus dans les rayons mais près des caisses des magasins pour éviter tous vols.

Labellisée

En 1964 un label fut créé pour la différencier des autres vanilles. La véritable « vanille de Bourbon » ne peut être que: de la Réunion, de Madagascar, des Comores, de l’île Maurice ou des Seychelles. De plus la préparation de la vanille Bourbon doit suivre un processus précis et long. Ernest LOUPY et David de FLORIS ont été les premiers à optimiser la préparation de la vanille et depuis rien n’a changé.

  • Mortification par ébouillantage (étuvage)fermentation
  • Séchage 2 à 3 semaines au soleil puis à l’ombre des claies
  • Mise en bottillons et stockée pendant 2 à 3 mois dans des boites hermétiques.

La qualité de la vanille de la réunion est reconnue au niveau national et international. En 2011, la Vanilleraie de Sainte Suzanne reçoit la médaille d’or au salon de l’agriculture de Paris. « L’Escale Bleue » de Saint Philippe reçoit sa troisième médaille d’or aux « Superior Taste Awards » avec mention « produit exceptionnel » à Bruxelles. L’or bleu du Tremblet. Ce producteur a mis en place un nouveau procédé de transformation de la vanille, différent de la technique traditionnelle. Il a annulée l’étape de déshydratation afin de préserver au mieux toutes les qualités et arômes de cette orchidée. Depuis 2011 et après deux années de travail continu, ce processus est breveté et bénéficie d’une appellation protégée. Pour 1 kg de vanille noire il faut 6 kg de gousses verte et une liane peut donner 1 à 2 kg de gousses verte.

Depuis quelques années, la vanille de la Réunion se démarque des autres « Vanille de Bourbon » qui peuvent être de qualités inégales. Le label « Vanille de la Réunion » est appliquée sur nos belles gousses « Péi » et garanti un produit d’exception.

Pour conserver votre vanille, il vous suffit de la mettre dans un tube hermétique à l’abri de la lumière. Vous pourrez alors la conserver jusqu’ à 5 ans tout en se bonifiant. Vous pouvez aussi la mettre dans du sucre en poudre pour le parfumer.